Réalisation : Sébastien Fanger

LE PROJET

La transmission, source d’inspiration. Voie choisie par la chorégraphe.

Le travail de médiation conduit par Kadia Faraux, fait plonger les danseurs dans l’espace de la création, transforme leurs blessures en œuvre d’art, les invite à l’expérience du dépassement de soi, à la quête de leurs propres limites.

La chorégraphe va puiser, au fond de chacun d’entre eux, de chaque histoire personnelle, cette formidable ressource pour la transformer en un espoir d’avenir, un outil de lutte ou de combat contre la fatalité, une autre idée du vivre ensemble.

En interrogeant les processus de résilience qui mènent les danseurs des ateliers vers les chemins de la réconciliation, la chorégraphe réalise un travail sur l’endurance créant une tension entre sa propre histoire et celle qui se construit avec ses interprètes.

C’est de cette source d’énergie qu’est née cette nouvelle création, FRONTIERE(S) : un travail sur la résilience, l’expression du processus de reconstruction après la révélation du traumatisme déjà mis en mots avec « Tartuffe(s) »

L’histoire d’une lutte perpétuelle pour faire tomber ces frontières…

Symbolisé par un enchaînement de sept tableaux, l’histoire retrace ces différences, ces ruptures qui traversent le monde, entre les femmes et les hommes, entre l’enfermement et le désir de faire communauté, entre les cultures, entre les classes, entre les générations, entre l’intime et l’universel.

La démarche s’inspire d’un parcours personnel dans la création chorégraphique en privilégiant un langage singulier de la danse Hip-Hop. L’écriture chorégraphique prend sa source à la fois dans ses racines originelles et puise sa force dans l’expression de la révolte et la contestation d’un ordre pré-établi.